Présentation de la maladie coéliaque

Présentation de la maladie coéliaque

La maladie cœliaque correspond à une intolérance alimentaire à certains composants du gluten.
Au sens strict du terme, le gluten est la masse protéique élastique restante après extraction de l’amidon du blé.
L’industrie agroalimentaire a étendu abusivement l’utilisation de ce terme pour dénommer les protéines des différentes céréales, et en particulier du maïs (« gluten de maïs »), qui ne présente aucune toxicité pour le cœliaque.
Il s’agit donc d’un mélange de nombreuses protéines, classées en deux groupes :les prolamines et les gluténines.
Les composants toxiques dans la maladie cœliaque sont certaines prolamines présentes en importantes quantités dans: le blé et ses différentes variétés moins utilisées, comme l’épeautre ou le kamut où les prolamines sont des a-gliadines.
l’orge où les prolamines sont des hordénines. 
le seigle où les prolamines sont des sécalines.
le triticale, hybride synthétique de blé et de seigle.
La toxicité de l’avoine dont les prolamines sont des avénines, autrefois admise, est actuellement remise en cause. Cette céréale  semble pouvoir être utilisée chez les patients coeliaques sans induire de lésions intestinales.  
Cette intolérance est d’origine dysimmunitaire, sans que l’on puisse parler de véritable allergie alimentaire : il ne s’agit d’aucune des réactions d’hypersensibilité. 
  Il existe une nette prédisposition familiale à la maladie cœliaque dont la prévalence est de l’ordre de 10% chez les parents de premier degré d’un patient atteint
En dehors de ces prédispositions génétiques, d’autres facteurs, probablement infectieux, viraux et/ou bactériens encore mal connus, interviennent dans le déclenchement de la maladie ; la responsabilité d’un adénovirus de type 12, fortement suspectée, n’a pas été confirmée .
D’autres facteurs encore pourraient intervenir, comme une introduction trop précoce du gluten dans le régime alimentaire.
La prévalence de la maladie cœliaque est très variable d’un pays à l’autre, pour des raisons encore mal déterminées .
Elle est de 1/100 et 1/300 en Europe et aux États-Unis, 1/300 à 1/125 en Irlande. En France, elle est largement sous-diagnostiquée.
Elle survient essentiellement chez les sujets de race blanche et exceptionnellement chez les noirs africains, les chinois et les japonais.
Elle est 2 à 3 fois plus fréquente chez la femme.
Ce sex-ratio s’atténue actuellement, avec l’augmentation du taux de diagnostic des formes cliniquement asymptomatiques.
La maladie cœliaque a deux pics de fréquence avec une révélation soit dans l'enfance, le plus souvent entre six mois et deux ans après l'introduction du gluten alimentaire, ou à l'âge adulte le plus souvent entre 20 et 40 ans. Les formes à révélation tardive (après 65 ans) ne sont cependant pas exceptionnelles.

2 commentaires:

  1. Bonjour,
    Cette intolérance, cette maladie cœliaque ignore toutes les frontières et unis tous les intolérants au gluten dans les mêmes efforts quotidiens pour rester à distance de cette maladie.
    Un groupe de jeunes étudiants élabore un site sur la maladie cœliaque. Ces futurs ingénieurs dont l'un d'entre eux est atteint par cette intolérance sous sa forme la plus sévère essayent d'être le plus complets possible aussi vos expériences personnelles ne peuvent que leur être utile.
    Le site est en évolution permanente mais vous pouvez laisser des commentaires dans la rubrique "Questions/Réponses"
    Bien amicalement,
    Laurent
    https://lamaladiecoeliaque.wordpress.com/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Mr Laurent pour votre visite;
      Bonne chance pour votre blog.

      Supprimer

Si'l vous plait si vous voulez copier mes recettes veuillez indiquer le lien de mon blog...

Protected by Copyscape Web Copyright Protection

wibiya widget